31 octobre 2012
Celui qui m'a tuée
Je suis parfaitement morte etJe n'ai plus peur de toi.Va, entre deux cafés sombresDeux ruelles qui se cognentVa embrasser mon ombre.J'ai caressé ta voix, cristalSur le carrelage ; j'ai embrasséMa solitude. Je lui ai donnéTa forme et tes idéesMonstrueuse...