21 décembre 2012
Sur mon humanité
Je ne désire pas prouver mon humanité. Il y a une odeur de sapin autour de moi. J'imagine des visages exsangues penchés sur mon cadavre, et je m'endors comme un bienheureux. Je ne demande rien d'autre qu'un peu d'attention lorsque viendra ma mort, ayant passé mes jours à me cacher dans des armoires. Il est des fantasmes malsains où nous nous complaisons. Sans cesse, je songerai à mon trépas avec un délicieux frisson d'impatience.
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