6 août 2012
Ode troisième
Il n'est pas possible de sculpter ses sanglots, sans quoi ils auraient ta forme. J'ai sur mes vêtements ton odeur, mais ta présence est lointaine et floue ; nous ne partageons plus notre chaleur. Jamais mon coeur n'aurait dû se tordre ainsi pour tes beaux yeux pleins de jardins enchantés et d'océans éclatés.
L'océan ne s'éclate pas.
Tes yeux sont des perles de verre.
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