7 janvier 2013
Hélas toujours
Dans la morose contemplation de mes souffrances
J'ai trouvé un arbre qui s'enracine
Et des noix tombent de mes yeux
Comme un trésor qui s'enfouit dans la terre moite
J'ai creusé encore des millénaires pour comprendre
Mais pas le reflet d'une logique, pas l'approbation d'un seul
Mon flou est total et dans les embruns je
Vis comme un cadavre blanc et bleu
Parfois mes membres craquent et font un feu de bois
Qu'on m'immole contre des corps qui osent
Qu'on m'étouffe pour donner de l'air à d'autres âmes
Qu'on me rende utile au nom d'une cause quelconque
Moi, moi, moi je
Masse de chair dont l'inappréciable présence demeure
(In)certaine
Publicité
Publicité
Commentaires